vendredi 24 juin 2016

Promenade à dos de dromadaire et une autre jolie randonnée

Pour dimanche, je m'étais réservé une promenade d'1h à dos de dromadaire pour le coucher de soleil. Steve, le chamelier (camelier ?) est passé chercher tout le monde en van et nous a emmené à la ferme à 10km d'Alice.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, nous montons des dromadaires, pas des chameaux ! Nous sommes deux par bête, ils les attachent tous les uns derrière les autres et Steve tire le premier dromadaire. Je peux vous dire qu'une heure suffit largement parce que ça fait super mal aux fesses ! On a beau essayer de suivre le mouvement pour ne pas se faire secouer dans tous les sens, ça fait mal ! Je crois même que j'ai réussi à me faire un bleu. Bref. En dehors de ça, c'était un super moment, le paysage était magnifique !

Lundi, je suis retournée vers le télégraphe pour faire une des randonnées proposées, finalement j'ai marché 4h encore (escalade en option).
J'ai commencé par un petit chemin de 2,5km où j'ai rencontré plein de wallabies ! Jusqu'à ce que deux femmes arrivent en sens inverse avec la musique à fond...
Après ça j'ai traversé la rivière et suis retournée vers la ville par le chemin entre les montagnes. Presque arrivée à la ville, j'ai vu des gens au sommet de l'une d'elles et je me suis dit que ce serait un chouette endroit pour admirer le coucher de soleil. Je n'ai pas trouvé de chemin alors j'ai grimpé.

La nuit tombant dangereusement, je me suis dit qu'il serait peut-être temps de chercher un moyen de redescendre avant de ne plus rien voir. Même chose que la montée. Et là a crapahuter dans mes rochers, j'ai eu un instant de lucidité : je me suis dit "si tu fais une mauvaise chute, personne ne sait où tu es ni ce que tu fais, on ne te retrouvera pas avant demain, si ce n'est plus tard !" et j'ai flippé un peu. Bon, à part une branche qui m'a poignardée et m'a fait un vilain bleu, j'en suis sortie entière !
Quand tu as peur de faire un remix de 127h et que personne ne sait où tu es.


Ce soir, vendredi, je tente ma première expérience de couchsurfing chez un couple d'un peu plus de 30ans, Susie et Nikhil pour le week-end. Pour l'instant ça se passe très bien, on parle beaucoup de voyage, ils sont tous les deux en médecine donc Susie m'en a beaucoup parlé aussi.
Demain matin, je rencontre Cécile avec qui, si le courant passe, nous monterons à Darwin probablement lundi.
Voilà les dernières nouvelles et je suis enfin à jour sur ce blog !

West McDonnell Ranges (ou McDonald comme dit Eliza)

Comme je le disais dans le dernier article, le mardi matin nous sommes donc allées chercher la voiture à l'agence et zou, direction les West McDonnell Ranges ! L'entrée du parc est à une dizaine de minutes de la ville mais la femme de l'agence nous a conseillé de rouler directement jusqu'au bout du parc pour s'arrêter partout au retour et nous a aussi montré ce qu'elle considérait comme les meilleurs endroits à voir.

Nous avons donc roulé 1h30/2h pour arriver à Glen Helen, notre premier arrêt. Un petit coin bien joli mais rien de passionnant, on marche jusqu'à un lac, tous les guides disent que l'hiver il est impossible de se baigner tellement l'eau est froide (même si dehors il fait au moins 25°c), je touche l'eau, ce n'est pas si terrible et on se dit que ce serait tellement agréable de se baigner ! On voit justement un homme sortir du lac, on lui demande comment c'est, elle est froide mais rien d'insurmontable, il nous dit ! On commence vraiment à hésiter, on n'a pris ni maillot ni serviette mais il fait assez chaud pour sécher rapidement. L'homme nous dit d'y aller, que ce serait dommage de ne pas le faire, allez on se décide, on se déshabille ! L'eau est vraiment très froide, on a du mal à y rentrer haha, je glisse sur une pierre et tombe dans l'eau, ma respiration est coupée tellement c'est froid ! Eliza flippe et ne veut plus y aller ! Le temps de me détendre et surtout de bouger, mon corps s'habitue à peu près a la température et ça devient agréable. On fait un tour et on découvre une jolie petite plage !

On passe une petite heure là et on se dit qu'il faudrait quand même avancer sinon on ne verra rien !
Lieu suivant donc, Ormiston Gorge ! Encore plus joli ! Une petite plage magnifique, Eliza retourne se baigner tandis que je vais faire la petite marche proposée, finalement ce n'était pas si terrible, j'aurais du rester en bas aussi !

Prochain arrêt, Ochre Pits, des mines d'ocre anciennement utilisées par les aborigènes, principalement pour les cérémonies, la poudre était alors mixée avec de la graisse d'émeu. Avant l'arrivée des européens, seuls certains hommes étaient habilités à récupérer l'ocre.

On nous avait également beaucoup recommandé Standley Chasm, payant mais a priori ca valait le coup ! Donc on s'est dépêchées d'y aller avant la fermeture. On n'a même pas payé finalement car après avoir sonné 50 fois au guichet, personne n'a pris la peine de venir nous répondre... Je ne sais pas si on a raté quelque chose (ca me parait peu plausible car il n'y avait qu'un chemin), mais je n'ai pas compris pourquoi ce site était payant, ni ce qu'il avait de si génial. À part une impressionnante gorge au bout du chemin, il n'y a pas grand chose de particulier.

Pas déçue d'avoir économisé $12, moi !
Nous avons ensuite roulé jusqu'à Simpsons Gap pour voir le coucher du soleil. À cet endroit vit une colonie de rocky-wallabies qui le soir tombé sont assez visibles car ils descendent des rochers pour aller chercher à manger. Par contre, ils sont très rapides !
Le style au top quelle que soit la situation
Coucou la photo floue !

lundi 20 juin 2016

Alice Springs, ou la vie au centre de l'Australie

Bon, je reprendrai mes articles en retard plus tard (vilaine fille), c'est quand même plus agréable d'écrire sur le présent !
Je suis à Alice depuis une semaine, j'ai fait pas mal de choses et j'ai aussi passé quelques jours à ne rien faire !
Il fait globalement juste assez chaud la journée, 20-25°C avec un grand soleil par contre la nuit, ça caille !

Nous sommes donc arrivées dimanche soir au backpacker avec Eliza. Lundi nous sommes allées faire un tour en ville dans l'espoir de louer une voiture pour aller à Kings Canyon (qu'Emil a refusé de faire alors que c'était prévu...) sauf qu'on n'avait pas remarqué un petit détail, il faut 6h pour aller à KC d'Alice. Donc louer une voiture pour 2 jours + l'essence pour faire environ 1400km + le kilométrage... Bref, vous voyez l'idée ! L'agent de l'office de tourisme nous a proposé de faire les McDonnell Ranges à la place, juste à la sortie de la ville, ça fait une bonne balade. En sortant de là, on a un relent de colère contre Emil qui n'a pas voulu nous accorder juste une journée alors que c'était sur la route... On marche au hasard et un vieil homme nous demande si l'on cherche la route du télégraphe, non mais pourquoi pas, il nous montre le chemin. On marche dans la rivière sèche, pieds nus sur le sable pendant plus d'une heure, c'est magnifique, apaisant.

On arrive à la Télégraphe Station, première station qui a permis à l'Australie de communiquer avec l'Europe autrement que par courrier (ce qui prenait environ 2 mois), on découvre les machines pour communiquer en morse et l'histoire de la ville.

À l'auberge, nous rencontrons quelques personnes, grâce à Eliza car je suis vraiment nulle pour aborder les gens... Un couple de danois qui logent dans notre chambre et une bande de français avec qui je me retrouve à boire du vin et discuter jusqu'à 2h du matin ! C'est vraiment agréable de rencontrer des gens, discuter, si seulement j'étais moins timide...

Mardi, nous allons donc aux McDonnell Ranges mais j'en parlerai dans un autre article !
Mercredi, Eliza est partie prendre son avion pour rentrer à Melbourne et pendant 2 jours, je n'ai pas fait grand chose, me retrouvant seule d'un coup, j'ai eu un petit coup de déprime...
Jeudi soir, il y avait une initiation au didgeridoo à l'auberge, c'est tellement difficile ! Il ne faut pas juste souffler dans un gros bâton creux, non non ! C'est pas dur, j'ai à peine réussi à sortir un son, ou alors un vieux bruit de trompette x)


Vendredi, j'ai pris mon courage à deux mains pour sortir de l'auberge et faire quelque chose ! Je suis allée faire un tour en ville puis visiter le Reptile Centre !
Ce n'est pas bien grand, $17 l'entrée (14 pour moi car ils ont un partenariat avec mon auberge) mais moi qui adore les reptiles, j'étais comblée et surtout, j'avais lu que l'on pouvait en manipuler certains !
Je me promène, essaie de faire quelques croquis mais je manque de pratique et arrive l'heure du petit show où deux femmes parlent de 3 petites bêtes et nous les donnent à la fin de leur présentation. Enfin "petites", pour les deux lézards oui mais le serpent, lui, fait bien 2m/2m50 !

 Après ça je suis rentrée juste à temps car vers 16h, pour la première fois depuis 40 ans (!!!), on a eu une tempête incroyable !
Cette sympathique petite TEMPÊTE DU SIÈCLE a duré de 16h à 23h environ avec une ou deux éclaircies au milieu (moment que j'ai choisi pour aller me chercher à manger, je vous raconte pas la course quand ça a repris !). L’électricité à été coupée, tous les commerces fermés et vu qu'ils fabriquent les bâtiments avec du carton dans ce pays, la moitié des commerces et restaurants ont retrouvé le plafond en miette par terre et de la flotte partout donc adieu cuisines et matériel électrique !
Comme vous vous en doutez, ça a été un sacré bazar ! (Ça ne nous a pas empêchés de sortir vendredi soir...)
Autre détail, derrière le backpacker on est censé avoir une rivière qui en fait est à sec toute l'année. En l'espace d'une heure, elle coulait à torrent ! Deux jours plus tard, plus rien, les grêlons ont fondu, l'eau s'est évacuée, tout est sec !


dimanche 19 juin 2016

Kata Tjuta (The Olgas)

Beaucoup moins connues et pourtant bien plus belles,  les Kata Tjuta ("plusieurs têtes" en langage Pitjantjatjara, à vos souhaits) sont situées à 50km d'Uluru. Nous avons fait la marche "Valley of the winds" qui nous a été beaucoup recommandée, une marche de 4h dont on a bien profité ! Beaucoup de guides et sites internet dise qu'elle est difficile et éprouvante alors qu'à part une montée un peu raide, on a marché tranquillement ! Il y a un peu de grimpette par-ci par-là mais rien d'usant, il n'y a qu'à voir le nombre de personnes de plus de 60ans qui s'y baladent, tiens !

En chemin, nous avons rencontré deux amis australiens retraités, Dave et Mark, qui font le tour de l'Australie en 6 mois en 4x4 et campent en tente toutes les nuits, à la dure ! On a fait toute la promenade ensemble, ils étaient adorables !

Dès le début, on comprend le nom de cette marche : on zigzague dans les gorges donc forcément, il y  a des courants d'air à décorner un bœuf ! Mais le paysage en vaut la peine, c'est magnifique (j'ai l'impression de dire ça vraiment souvent).

Nous avons même eu la chance de tomber sur une guide qui attendait son groupe et nous a donc raconté plein de choses sur les Kata Tjuta et Uluru, notamment le fait qu'Uluru mesure encore 15km sous terre dont je parlais hier, la formation des roches, etc... À savoir par exemple qu'il y a quelque milliers d'années, tout ce joli paysage baignait dans l'eau ! Nous sommes arrivées à la conclusion que les Kata Tjuta étaient beaucoup moins connus qu'Uluru déjà parce qu'elles sont moins impressionnantes à première vue et surtout parce que très peu de mythologie aborigène y est liée, contrairement à Uluru qui est un très important site sacré et spirituel pour les Anangu.

Et voilà, nous avons fait le tour du parc et reprenons la route direction Alice Springs cette fois !

Uluru (Ayers Rock)

Après Coober Pedy, nous avons passé une nuit à Erldunda, qui n'est qu'une station essence/camping/ferme d'emeus au milieu de nulle part entre CP et Uluru.
Nous y avons rencontré un groupe de voyageurs plutôt chouette et avons passé la soirée autour d'un feu de camp.

Le lendemain, il ne nous a fallu que quelques heures de plus pour voir Uluru se profiler à l'horizon !

Pour $25, nous avons un pass 3 jours pour le Uluru-Kata Tjuta National Park (ce qui est le minimum), il est interdit d'y passer la nuit j'étais un peu déçue car j'avais lu le contraire dans un article datant d'il y a seulement 2 ans, je me voyais déjà sortir de ma tente avec vue sur le rocher.
Nous nous sommes d'abord arrêtés au centre culturel qui raconte un peu la vie et les traditions de la tribu Anangu qui est propriétaires des terres. Il y a également deux galeries d'art aborigène, des tableaux magnifiques mais d'un certain prix et puis j'avais trop peur de massacrer la toile pendant mon voyage ! J'ai également pu voir deux femmes peindre devant une galerie, c'était vraiment super, malheureusement les photos étaient interdites sur tout le centre culturel.

Nous sommes ensuite allés jusqu'à la bête elle-même ! Eliza et moi avons décidé d'en faire le tour (11km environ) et de ne pas escalader par respect pour les traditions Anangu car Uluru est un site sacré réservé aux dieux et l'Homme ne doit pas y poser le pied. Les Anangu voudraient que le site soit clairement interdit mais le gouvernement a peur que cela fasse chuter dramatiquement le tourisme donc ils ne peuvent que compter sur le bon vouloir des gens et il est vrai qu'un très grand nombre vient pour monter...

C'est drôle, on sent une vraie présence spirituelle pendant la marche et il y a les panneaux qui racontent toutes les légendes et expliquent la vie des aborigènes autour d'Uluru, c'était vraiment une belle promenade ! Il faisait très beau et chaud, il faut bien penser à boire beaucoup parce que l'insolation est très vite arrivée (coucou) !

Bien qu'il ai l'air beaucoup plus haut quand on y fait face, Uluru ne fait "que" 350m de hauteur environ, mais mesure 15km de plus sous terre ! Des hommes que nous avons rencontrés le lendemain nous ont dit qu'il devait faire au moins 1km de haut ! Les apparences sont trompeuses mais il est vrai que ce rocher est vraiment imposant !

Le soir arrivant, nous avons rejoint l'une des aires d'observation des couchers/levers de soleil. On pensait qu'il allait y avoir beaucoup de monde et finalement non, nous étions peut-être une dizaine alors que le lendemain matin c'était plein ! L'aire que nous avions choisie donnait la vue sur le soleil disparaissant derrière Uluru, c'était incroyable !

samedi 18 juin 2016

Coober Pedy, la ville post-apocalyptique

J'avais lu un article sur Coober Pedy pendant mes longues heures de liberté au travail (oui des fois, on s'ennuyait un peu) l'an dernier et j'avais complètement craqué sur cet endroit ! L'ambiance me paraissait géniale entre les carcasses de voitures, les montagnes de terre rejetée des mines d'opale, le désert autour et un VAISSEAU SPATIAL ! Bref, j'avais déjà hâte de poser le pied dans cette ville folle !

Il faut savoir que Coober Pedy est une ville "souterraine" alors pourquoi les guillemets ? Parce que les coober-pediens (?) ne sont pas des hommes-taupes mais les habitations, pas mal d’hôtels, les églises et certains commerces sont creusés dans les collines car l'été il peut faire jusqu'à 50°C et la terre conserve une température d'environ 20°C (du coup, ça marche aussi en hiver, pas besoin de chauffage !)




Arrivés à la nuit, nous avons pique-niqué sur une aire de jeux où il y avait un barbecue (comme partout dans ce pays) et sommes allés nous garer sur un free camp à la sortie de la ville. Au réveil, cette vue magnifique sur le désert met déjà de très bonne humeur !




Nous somme d’abord passés par l’office de tourisme puis partis en direction du Big Winch, une des attractions principales de la ville, un gros treuil avec un seau qui servait à sortir la terre des mines, détruite par un ouragan elle est restée exposée sur les hauteurs de la ville. Sur le chemin, nous voyions plusieurs pancartes écrites à la main avec des messages du genre « Meilleure point de vue de la ville », « Vue spectaculaire », ça sentait le traquenard à plein nez, j’avais hâte de voir où ça menait ! On est arrivés sur ce petit terrain plein de sculptures étranges, au milieu une maison/magasin d’opales et un vieil hongkongais qui après nous avoir raconté quelques histoires plutôt intéressantes a essayé désespérément de nous vendre des opales. Comprenant qu’on n’était pas forcément le bon public, il a tenté le coup des « lucky rocks » pour $2. Il nous a ramenés à l’extérieur devant un seau plein d’eau et de petits cailloux qui étaient fait des éclats d’opale sans valeur et a essayé de nous vendre son histoire. On s’est dit bon, ça nous fera un petit souvenir de Coober Pedy, lui ça lui fera $4 allez ! En repartant, on a vu un seau identique avec écrit « Free opale »…


Je voulais aller visiter la « Old Timers Mine » mais Eliza et Emil n’étaient pas intéressés donc on a fait demi-tour pour aller voir la suite. On s’est promenés dans la rue principale, je suis allée visiter une église souterraine ainsi qu’une boutique à souvenirs à côté. Nous sommes allés jusqu’à une mine d’opale, sommes montés sur la colline pour avoir une jolie vue sur la ville. À côté de là, le fameux vaisseau spatial ! Laissé là après le tournage d’un film (à savoir que pas mal de films ont utilisé le désert environnant ainsi que la ville, Mad Max 2 par exemple).



Ensuite, je suis allée visiter une maison souterraine, soi-disant un des incontournables de l’Australie ! Pour $5 (3€), je pensais faire le tour d’une maison-musée quand en fait on a eu droit à une visite guidée par l’actuelle occupante des lieux !


Pour la petite histoire, une femme nommée Faye est arrivée de Melbourne dans les années 60, d’abord cuisinière elle a quitté son poste quand on lui a donné à servir de la viande pourrie (miam), elle a ouvert son café qui a été peu de temps après, complètement soufflé par un ouragan ! Elle était à ce moment-là déjà en train de construire sa maison donc elle a commencé à servir ses clients là-bas. Elle a creusé cette maison a la force des bras avec deux amies, car ils n’avaient pas de machines à l’époque, la maison a pris 10ans à creuser ! Elles n'ont rien oublié, entrée, cuisine, 3 chambres, une salle à manger, un grand salon avec cheminée (qui n'a servi qu'une fois), dressing, bar, cave à vin et même une piscine mais à la surface ! Il faisait si chaud l'été qu'elle a du monter des murs autour pour éviter l'évaporation de l'eau. La piscine est donc maintenant au milieu d'un second salon ! Très intéressée par l'opale également, elle a tout appris auprès des miniers et a creusé ses propres mines à côté de sa maison ! Ni Faye ni ses deux amies ne se sont mariées ou n’ont eu d’enfant. En 1992, lassée d’être si loin de sa famille, elle a quitté Alice Springs pour rentrer à Melbourne. Elle est revenue voir sa maison dans la peau d’une touriste cette fois il y a 10 ans et était très contente de ce que ses nouveaux propriétaires en avaient fait. Tout est resté en l’état, ils utilisent les commodités et une petite chambre à l’étage inférieur, en dehors de ça, tout est comme Faye l’a laissé avec toutes ses affaires, ses ustensiles de cuisine, sa cave à vin, elle a tout laissé ! Faye est décédée l’an dernier à l’âge de 82 ans.
Salle à manger
Entrée et cuisine (tout est d'origine)
Une chambre
Ses mines d'opale

Nous sommes retournés visiter la boutique/musée de la mine d’opale qui était fermée plus tôt puis avons rejoint le van pour quitter la ville direction Uluru.