mercredi 13 juin 2018

Late night writing

Do you know what a goodbye kiss feelings like? Wait, let me rephrase this. Do you know what a goodbye forever kiss feels like? When you’re tragically falling for him and that asshole universe decided differently? I hope you don’t.

Like every ephemeral thing, it’s beautifully destructive. The bittersweet taste of what will never come. It is actually probably the purest kiss you can give and get though. Knowing it is the last one makes you want to put every word you’ll never get to say, every touch, every look, every smile, every laugh, every morning and every night you’ll never get to spend together in it. He will never look as beautiful as he did on that last morning before he left for work. Then there’s the last look. He came back to kiss you one last time and as he left you saw that look and that smile, as he kept talking cause he never ever fucking stops. Telling you to be careful and not die. And you told him you’d do your best. « See you ». I won’t see you though. This last look is so incredibly painful but at the same time, you don’t believe it, you can’t believe it and it lasts for a second. It feels so normal, you’ve done this a dozen times before, he leaves for work, you say bye and go back to sleep for a bit and see him later that day or the next.
Then you hear him walking down the stairs, you hear the door, you try to look at the window but you don’t see him cause he’s going the other way and you damn well know it. And you realize. That was the last time you saw him. He’s going to come home from work tonight and you’ll be gone. You won’t take the road up to his house again, you won’t rush up those stairs, weirdly knock on that door before opening it to see him look up and smile.


Letting the tears stream down your face feels kind of soothing, don’t you think?

lundi 11 juin 2018

Ca fait quoi de rentrer ?

Bon, ça fait plus d'un mois que je suis rentrée et j'ai commencé et recommencé et recommencé cet article parce que c'est difficile à exprimer. Je ne trouve pas les mots, j'efface, je reprends, je n'ose pas mais merde. La vérité c'est que le retour c'est DUR. Très dur. Après avoir vécu 2 années hors du commun, je retrouve la maison de mon papa où rien n'a changé, je m’assoies sur ce lit et le regard vague, je me demande ce que je fais là. Je suis partagée entre l'impression que c'est là que j'ai toujours été censée être ou revenir, et l'envie partir en courant et en hurlant comme dans un bon cartoon. Le pire sentiment, je crois, c'est celui que tout n'a été qu'un rêve. Que je viens de me réveiller et que rien de tout ça n'est arrivé en fait. Puisque je suis au même endroit, entourée des mêmes personnes, des mêmes choses, que rien n'a l'air d'avoir changé à part moi alors peut-être que tout le reste n'a pas existé ?
J'ai enchainé les larmes et les crises d'angoisse les premières semaines. Je luttais pour voir le positif, profiter de ma famille, de mes nièces qui grandissent si vite et de mes amis avant de repartir. Parce que s'il y a une chose dont je ne doute plus, c'est que j'ai besoin de repartir. Aussi fou, aussi idiot et immature que ça puisse sembler car je n'ai pas de visa, pas de plan, seulement l'envie, le courage et la force de tout essayer. La folie aussi, et heureusement.

Un mois plus tard donc, ça reste difficile, je ne m'adapte pas, je compare tout à Wellington, à cette vie où j'étais enfin bien, j'ai envie de me mettre des baffes parce que je rapporte tout à ça et qu'est ce que je dois vous faire chier avec la Nouvelle-Zélande et mon ancien job génial et mes super copains et mon ex merveilleux. Je suis désolée. Pour de vrai. Je me rends compte que je suis chiante, que je ne parle que de ça, c'est presque incontrôlable. Et vous ne valez pas moins, je vous aime toujours jusqu'à la mort mais vous ne comprenez pas. Et je ne peux blâmer personne hein, vous ne pouvez pas comprendre si vous n'avez pas vécu la même chose, si vous n'êtes pas dans le même état d'esprit. Après toutes ces années tellement difficiles, j'étais enfin heureuse, épanouie et toutes les cases se cochaient petit à petit puis en un claquement de doigts, pouf, plus rien.
Alors je lutte pour ne pas vivre dans le passé, ni dans l'avenir d'ailleurs, je fais de mon mieux pour profiter d'aujourd'hui, de vous, de Paris mais il fallait que vous le sachiez, c'est pas facile d'être quelque part où on n'a pas envie d'être, aussi bien entouré qu'on le soit.

J'essaie de ne pas trop me relire parce que je vais encore tout effacer sinon.

J'ai récemment lu pas mal d'articles sur la difficulté du retour des expatriés, mon copain Édouard m'a aussi dit qu'il avait mis 9 mois à se sentir de nouveau bien à Paris. Concrètement, oui, il est généralement difficile de rentrer. Mais je sens que c'est plus que ça. Je ne sais pas l'expliquer, je sens au fond de moi que je dois repartir en Nouvelle-Zélande, que je dois le faire maintenant car si j'entame autre chose, je le regretterai longtemps. J'ai ce sentiment d'unfinished business et je ne peux pas laisser ça comme ça. Pour moi il n'y a qu'une option : faire tout qui est en notre pouvoir pour atteindre nos objectifs et nos rêves. On ne peut pas faire beaucoup plus que ça. Alors je vais écumer toutes les possibilités et si ça veut dire aller démarcher chaque entreprise de Wellington à genoux, so be it. Et si rien ne fonctionne, je n'aurai aucun regret, j'aurai tout essayé et c'est simplement que ça ne devait pas se faire, je pourrais passer sereinement au plan B.

Alors voilà, si j'arrive enfin à revenir écrire ici, entre 2 photos de paradis et 2 vidéos à la bande-son 70s, j'essayerai de vous raconter ce combat-là pendant que je me gave de vrais pains au chocolat, de baguette croquante, de fromage et de saucisson. Hashtag le vrai goût des bonnes choses !


samedi 14 avril 2018

Austin, TX. Mostly tacos.

Le 5 avril, nous atterrissons à Houston à 12h50, passons les gentils (non) agents de douanes et descendons en ville attendre notre bus pour Austin qui est à 17h55.

Coolos. Après un arrêt dans le McDonald le plus glauque du monde, nous trouvons un petit café à la propriétaire adorable et on aime déjà vachement plus.
Arrivées à Austin vers 21h30 et sans aucun courage, nous prenons un Uber pour nous rendre à notre Airbnb et allons nous coucher.
Nous avons 4 jours à Austin et c'est très très court. Heureusement, nous avons une guide de première classe, Laure s'est fait une amie texane à Wellington, Kelly, qui passe notre séjour avec nous !
Vendredi, après un petit-déjeuner au classique Ihop, nous allons voir la Hope Outdoor Gallery, un ensemble de bâtiments en construction abandonnés couvert de street art, j'adore !

Après un arrêt au visitor center d'Austin, nous marchons jusqu'au cinéma Alamo Drafthouse où nous allons ENFIN voir Black Panther !

Puis Kelly nous rejoint et nous allons fêter ça !
Environ 12 verres dans ce shaker.
Nous sortons faire la tournée des bars, dont un bar secret caché derrière une bibliothèque (grande classe, coucou) et courons sous une énorme averse jusqu'au bar suivant, c'était peut-être ça le meilleur moment de la soirée, courir sous la pluie !

Le lendemain, nous allons faire le tour de la fameuse South Congress St, connue pour ses boutiques décalées ! Après un bon café pour se réchauffer, Kelly nous emmène dans une boutique de santiags et de chapeaux où nous essayons à peu près tout. Il m'a fallu une incroyable volonté pour ne pas acheter 10 paires de santiags (ni même une d'ailleurs...) ! Allens Boots, on se reverra <3
Le soir, Kelly nous emmène au spectacle de danse du lycée où elle travaille et nous allons finir la soirée chez l'une de ses amies à discuter et grignoter plein de cochonneries !

Dimanche c'est brunch à volonté avec notre hôte Airbnb, Jared et son frère Brian au Moonshine qui est censé être le meilleur de la ville ! Et ouai, on a attendu 45min pour une table mais qu'est ce que c'était bon ! CHICKEN WAAAAAFFFLEEEEEES <3
Et tournée des bars de jour, à base de mimosas et de Jenga géant !
Lundi, nous sommes allées nous promener sur la Green Belt après un breakfast tacos (évidemment) puis sommes allées voir (après que j'en ai parlé tout le séjour) le graff Hi how are you de Daniel Johnston avant de finir notre séjour par une session shopping totalement hors de contrôle. 
Meilleure casquette de tous les temps
Le naturel.

Austin c'était canon, j'ai adoré l'ambiance de cette ville et j'aurais vraiment aimé pouvoir y passer plus de temps ! Ça change tout de passer le séjour avec une locale et j'espère vraiment revenir profiter plus de cette ville (et acheter une paire de santiags).

Next : Montréal, Canada.

Le Costa Rica, des hamacs et des quetzals

Après une semaine au Rescue Center, nous avons récupéré notre voiture de location (Jimmy) et avons pris la route en direction de Playa Negra où la marraine de Laure a une maison de vacances. Encore 10 jours au Costa Rica Rica avant la prochaine destination !

Les deux premiers jours, c'était farniente ! On a profité du soleil et des hamacs pour souffler et bouquiner <3
La maison étant louée pour 3 jours, mercredi 28 nous sommes parties en direction du Parc National Manuel Antonio, très populaire. Il est constitué de sentiers à travers la forêt et de plages de sable blanc. On nous a très TRÈS fortement conseillé de prendre un guide à coup de "Si vous ne prenez pas de visite guidée, vous allez faire 4h de queue pour acheter votre ticket et ne verrez rien !". On a fait la queue 10min et on était très contentes de notre visite, merci bien... Il faisait toujours très chaud et lourd mais j'ai survécu tant bien que mal. Nous avons vu des singes capucins un peu partout et des ratons laveurs à l'orée de la plage, pas de paresseux malheureusement, l'oeil n'était pas assez aiguisé.

Trop chaud, je suis allée profiter de l'eau mais pas trop longtemps car le courant était très fort, j'ai pris quelques rouleaux dans les jambes !

Nous avons dormi dans une auberge un peu plus loin à Dominical où nous avons rencontré des gens très sympa, profité de la petite piscine et toujours des hamacs (ma nouvelle passion, donc).

Le lendemain nous sommes parties en direction de San José la capitale où nous voulions passer une journée pour voir un peu comment c'était, même si pas mal de gens nous l'avaient déconseillée.
Bon, c'est une grande ville, rien d'incroyable. Nous sommes arrivées le Vendredi Saint donc la ville était complètement déserte. Nous avons trouvé une restaurant chinois ouvert, la nourriture n'était pas terrible mais ils passaient Harry Potter sur écran géant, ça compense. Non ? Puis nous avons passé le reste de la journée à regarder des films dans notre jolie chambre privée.
Samedi, nous avons pu aller nous promener en ville, visiter le musée national et voir un marché artisanal. Les grandes villes perdent vraiment en charme quand on découvre un nouveau pays car elles restent assez similaires, c'était déjà mon impression à Lima, capitale du Pérou. Ce n'est pas désagréable mais rien de très typique.
Resto-ciné
Théatre National, construit en 1897
Musée national

Fun fact : le dernier drapeau Costa-ricain fut créé en 1848 par la femme du président Castro Madrid, inspiré par le drapeau français !

La visite suivante fut le Parc National Rincon de la Vieja (le coin de la vieille), de retour dans le nord du pays. J'avais très envie de voir ce parc qui promettait un volcan en activité et une importante activité géothermale. Le volcan était si actif que sentier qui y menait a été fermé donc on s'est rabattues sur l'option numéro 2. Je dois être une fille très étrange (bon, on le savait) car j'adore cette étrange odeur de souffre qui plane sur ces zones. Le paysage était incroyable, une impression de savane africaine avec montagnes en fond, suivi d'une forêt dense avec arbres noueux. Assez fou. Ça faisait un petit moment qu'on n'avait pas fait une bonne randonnée, ça faisait du bien de se dégourdir les jambes.
Passion formol

Le lundi suivant, 2 avril, Laure est allée plonger pendant que j'ai profité de la plage avec mes copains les iguanes (je vous raconterai mon expérience de la plongée, je ne vais pas recommencer tout de suite). Ce soir-là nous sommes allées voir le coucher de soleil sur la plage Junquillal.
Palmtrees & Chill
Meilleure note du monde

Mardi nous sommes parties à la réserve Monteverde, une forêt vierge en altitude censée être entourée d'une brume épaisse constante, "pas de chance" ce jour-là il faisait un temps radieux ! La plupart des visites et activités dont j'avais entendu parler sur internet étaient des parcs autours privés et payants...
Le Costa Rica aime ses touristes, ça c'est sûr !
Nous avons eu la chance de voir des quetzals resplendissants (oiseau d'Amérique du sud et symbole du Guatemala) et ce parc est vraiment un must, il est magnifique ! J'étais un peu inquiète qu'il y ait trop de monde car Monteverde est connu pour être extrêmement touristique mais agréablement surprise car même si on a croisé pas mal de gens, on ne se marchait pas dessus.

Le 4 avril étaient concrètement notre dernier jour au Costa Rica car nous prenions l'avion pour Austin le lendemain à 8h du matin. Nous avons pas mal roulé pour retourner vers l'aéroport qui était à plus de 4h de route de Playa Negra et avons décidé de passer la nuit dans une auberge pas loin. Nous sommes passées faire un coucou au Volcan Arenal, mangé un dernier repas dans un petit restaurant typique dont la cuisinière était adorable, regardé le début du Chateau dans le Ciel et nous sommes endormies, réveil à 5h pour aller rendre la voiture et prendre notre avion.

Le Costa Rica a été pour moi une très belle surprise, je n'en attendais rien de spécial puisque ce n'est pas une destination que j'avais en tête donc merci Laure de m'avoir embarquée là-dedans ! L'expérience du centre de sauvetage d'animaux sauvages restera dans mon cœur, tout ce séjour m'a permis de prendre du temps pour moi, faire un grand travail de réflexion et souffler, ce qui m'a fait le plus grand bien. La digital detox a clairement été un succès pour moi, je devrais le faire plus souvent !
C'est un pays très vert, les gens sont de manière générale très accueillants, nous avons eu un temps magnifique, la nourriture locale était un délice (hello fruits frais !) et les couchers de soleil n'étaient pas trop mal non plus ! 5 stars, Costa Rica !

Next : Austin, Texas !