21 jours.

19 décembre. Encore 5 jours et le restaurant ferme, vacances forcées jusqu'au 4 janvier. Je ne sais pas ce que je vais faire de mes vacances, tout le monde fuit Wellington pour aller passer Noël en famille. Cowards. Sûrement rester enfermée dans ma chambre un jour ou deux en commandant du take away jusqu'à en avoir marre de ne pas sortir du lit puis aller me promener. Peut-être faire du stop pour aller me balader un peu dans l'île Nord. Laure prend la voiture et puis je n'ai pas envie de dépenser de sous.
Après ça je travaille 3 jours puis le 9 janvier je prends le ferry pour aller la rejoindre dans l'île Sud. 21 jours.
Déjà que j'étais pas ravie de quitter Wellington et les copains mais il a fallu qu'à la dernière minute je rencontre un garçon ni bête ni méchant. Un qui me fait rire et qui me prend dans ses bras pendant des heures, qui me dit que je suis belle et qui me fait sortir du lit à 7h du matin. 21 jours putain. Alors c'est compliqué je suis coincée dans un ascenseur émotionnel continuel. On n'a pas le temps. Même pas le temps de se connaitre assez pour se rendre compte qu'on n'a rien à faire ensemble, se quitter et pas avoir de regret. J'imagine que c'est ça mon genre de chance à moi.

On a acheté les billets pour le Costa Rica aujourd'hui, pour aller câliner des paresseux jusqu'à ce que mort s'en suive (la notre, emotionnelle, pas celle des paresseux). Dans les jours qui viennent, on va acheter nos billets pour Austin, TX puis Laure rentre en France et j'irai à Montréal squatter chez Michael quelques temps, 2 ans qu'on s'est pas vus, bordel ! J'ai déjà réservé la baignoire, y'a mon nom dessus. J'arrive au printemps donc je creverai ni de froid, ni de chaud et ça c'est pas une mauvaise nouvelle pour Bibi. Après ça, promis, je rentre en France. Faire coucou, quoi.
Bref, je blablaba, je sais pas si j'ai grand chose de très intéressant à dire, la vie ici c'est comme d'hab, les feux à la plage en plus, une journée au zoo entre des câlins aux pandas roux et du trampoline, rien de fou je vous dis.

Jusqu'à ce que j'ai à nouveau besoin de me plaindre de comme ma vie géniale est injuste. Peace.