lundi 20 novembre 2017
8 months in, 3 to go.
Moralement, ça devient compliqué quand on voit l'aventure toucher à sa fin. Enfin l'aventure... La nouvelle vie dans laquelle on était bien confortablement blotti. Je suis arrivée à Wellington mi-mars, je devais rester 2 semaines et descendre à Christchurch. J'ai changé d'avis, trouvé un boulot et vécu de nouveau avec Nat c'était super ! 4 mois de boulot puis Sasha devait venir me rendre visite et moi je devais toujours déménager à Christchurch pour retrouver Ian et Marlee. Je suis effectivement partie fin juillet, j'ai dis au revoir à moitié, on savait tous que j'allais revenir mais je ne voulais rien promettre. Fin août après avoir visité une grand partie du pays, je suis effectivement revenue. Après avoir envahie la chambre de Laure quelques jours, j'ai trouvé une coloc, repris mon boulot au restaurant et ma vie en mieux. J'ai ma propre chambre, une salle de bain que je ne partage qu'avec 2 personnes, un chat, je vis à 5min du boulot et des copains, j'ai même eu une augmentation. L'été arrive, on sort les shorts, on va à la plage, on boit trop, on fume trop, rien de nouveau que le soleil. L'été arrive et tout le monde s'en va, moi y compris. Laure arrête de travailler dans 3 jours puis part en vadrouille en famille. Lucie part dans 3 semaines. Puis moi début janvier. Faut que j'arrête d'y penser parce que j'en ai les larmes aux yeux à chaque fois. C'est ça qui est épuisant quand on voyage. Ou plutôt c'est ça qui est épuisant quand on reste quelque part trop longtemps. On s'installe, on se sent bien, on baisse la garde, on se fait des amis, on vit, on kiffe et quand il faut partir, on se brise le cœur une fois de plus. Laure, ça va, on part ensemble, on fait ce voyage incroyable avant de rentrer en France puis voilà, on sera à 4h de TGV l'une de l'autre. Lucie nous retrouve au Costa Rica pour aller câliner les paresseux et puis pareil, elle rentre en Europe, on sera pas loin. Mais y'a ceux qui restent, ceux que je reverrai sans doute ? Probablement ? Possiblement ? jamais... Puis vous me connaissez moi je donne trop, je balance mon amour à la gueule du monde entier par poignées, tiens vas-y, prends-le j'te dis, c'est cadeau, j'en ai plein t'inquiète ! J'en balance beaucoup trop à ceux qui ont pas grand chose à me filer en échange mais c'est pas grave, j'attends rien, c'est cadeau je t'ai dit. Vous me verriez sourire comme une idiote quand je suis avec les copains, quand y'a du soleil, quand on est sérieux ou quand on dit des bêtises pendant 3h. Quand on bosse à moitié parce qu'on est trop occupés à dire des bêtises ou à se cacher en cuisine pour grignoter ce qu'on trouve. C'est indécent d'être bien comme ça. Tellement indécent qu'en fait ça commence à faire mal quand tu sais que c'est bientôt fini. Mais je tourne en rond là, non ? Vous avez compris l'idée, elle est tellement heureuse qu'elle en souffre cette idiote. Après on dit que le romantisme est mort.
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