Hier c'était l'anniversaire de mes 2 semaines en Nouvelle-Zélande déjà ! D'un côté je trouve que ca passe tellement vite, de l'autre j'ai l'impression d'être ici depuis une eternité déjà. S'il y a une chose que je peux dire c'est que je m'adapte toujours si vite à l'endroit où je suis que j'ai l'impression d'avoir toujours été là !
Donc 2 semaines à Wellington, j'ai retrouvé Nat et ça c'est déjà très très chouette ! On est dans une auberge pas trop mal, petite, les gens sont sympas, beaucoup de français mais bon, je vais me faire à l'idée qu'on est partout et que je ne peux pas les éviter ! En l'espace d'une semaine, j'ai décroché deux boulots donc j'ai été plutôt efficace sur ce coup-là !
Je suis donc serveuse dans un restaurant italien assez classe pour porter l'uniforme chemise blanche et tablier, je dois encore en apprendre sur les vins parce qu'on me pose beaucoup trop de questions pour lesquelles j'appelle à l'aide mon manager mais bon, je m'en sors plutôt bien ! D'ailleurs quand il m'a rappelée pour me donner le boulot, il m'a dit que pour quelqu'un qui n'avait jamais fait de service, il avait été carrément impressionné 😎
Deuxième job qui sert surtout à combler les trous parce que le premier est pour l'instant à mi-temps, c'est femme de chambre ! Ouiiii, elle teste tous les jobs de backpackers clichés ! Non mais c'est rigolo en dépannage comme ça, ça ne me dérange pas, dimanche j'ai passé 6h à faire des lits avec une brésilienne super sympa, on a discuté tout le long, il parait là encore que j'ai un talent naturel pour faire les lits au carré avec 3 draps (non mais 3 draps... J'imagine pas les lessives...) !
Je me suis réinscrite à la gym, je vais acheter mes fruits et légumes au marché le dimanche, je crois que je n'ai jamais mangé aussi sain, c'est n'importe quoi ! Aujourd'hui Ed me disait "Pose ce sac de sport et va au Mcdo tout de suite enfin !", c'est vrai qu'entre mon hygiène de vie à Melbourne et ici, c'est carrément l'opposé et même si j'ai adoré ma vie à Melbourne avec toute la troupe, la picole et la malbouffe, on s'en passe bien aussi haha !
Voilà pour les infos rapides, je tente de me lancer un challenge de vidéos mensuelles, des petites choses de 30secs, une minute pour montrer des petits bouts de vie, on verra ce que ça donne ! Je voudrais aussi faire des #ThrowbackThursday pour vous raconter tout ce que je n'ai jamais pris le temps de raconter de l'Australie (je n'arrive pas à croire que cette page de ma vie est déjà tournée !!) donc je vais tenter de me faire une vraie organisation entre le boulot, la gym et Netflix 😂 pour donc aller shooter des petites vidéos et puis écrire mes #TBT dans l'absolu chaque semaine mais on me connait, j'y crois quand meme moyen. Toutes les 2 semaines ce serait déjà un exploit.
mardi 28 mars 2017
jeudi 2 mars 2017
8 petits mois et puis s'en vont
Et soudainement, tout finit.
Nous avons rendu notre petit coin de bonheur aujourd'hui. Plus de soirées sur le balcon à rire jusqu'à avoir mal aux abdos, plus de curry ni de banana bread, plus de soirées films ou de jours où on se croise à peine à cause de nos horaires avant d'enfin se retrouver. Plus de Henry, plus de Rosie ni de tonnes de restes du boulot à partager ou de cheveux et de poils bleus dans la douche et l'évier. Plus de réveils à 14h avec la gueule de bois ou de mercredis soirs au marché.
Ed est parti lundi matin à Adelaïde pour des vacances avec ses parents, Luke embarque pour la Chine d'une minute à l'autre après une dernière tournée de Jugs à Father's Office.
Ça a été très très dur et puis ce n'est pas fini. Je ne m'attendais pas vraiment à pleurer au départ de Luke, je n'avais pas pleuré il y'a 3 semaines quand Ian est parti moi qui avait l'impression de ne pas pouvoir vivre sans lui (#Drama Queen). Et pourtant.
On n'imagine pas à quel point on s'attache aux gens. On a partagé tellement depuis 8 mois, du camping à Alice Springs où on s'est rencontrés, au road trip de la Côte Est, à la coloc ici à Melbourne. Alors oui, on s'attache, on vit ensembles, on partage tout et d'un coup pouf, rideau, chacun part de son côté. S'il y a une chose dure quand on voyage c'est celle-ci : tout est temporaire. On rencontre des gens et on sait très bien que nos routes vont se séparer. Mais le monde est petit et nos chemins se recroiseront.
Et je les aime bordel, si vous saviez. Après c'est moi et mon syndrome d'attachement immédiat et infini aussi. Il y a quelques temps, je pensais que c'était une bonne chose que ça se finisse, je ne me sentais pas toujours bien à la maison, pas toujours à ma place. Mais tout s'est remis en place tout seul, je ne blâme que moi pour ce passage à vide et j'ai réalisé comme j'avais tort, comme on s'aime tous.
Nous avons rendu notre petit coin de bonheur aujourd'hui. Plus de soirées sur le balcon à rire jusqu'à avoir mal aux abdos, plus de curry ni de banana bread, plus de soirées films ou de jours où on se croise à peine à cause de nos horaires avant d'enfin se retrouver. Plus de Henry, plus de Rosie ni de tonnes de restes du boulot à partager ou de cheveux et de poils bleus dans la douche et l'évier. Plus de réveils à 14h avec la gueule de bois ou de mercredis soirs au marché.
Ed est parti lundi matin à Adelaïde pour des vacances avec ses parents, Luke embarque pour la Chine d'une minute à l'autre après une dernière tournée de Jugs à Father's Office.
Ça a été très très dur et puis ce n'est pas fini. Je ne m'attendais pas vraiment à pleurer au départ de Luke, je n'avais pas pleuré il y'a 3 semaines quand Ian est parti moi qui avait l'impression de ne pas pouvoir vivre sans lui (#Drama Queen). Et pourtant.
On n'imagine pas à quel point on s'attache aux gens. On a partagé tellement depuis 8 mois, du camping à Alice Springs où on s'est rencontrés, au road trip de la Côte Est, à la coloc ici à Melbourne. Alors oui, on s'attache, on vit ensembles, on partage tout et d'un coup pouf, rideau, chacun part de son côté. S'il y a une chose dure quand on voyage c'est celle-ci : tout est temporaire. On rencontre des gens et on sait très bien que nos routes vont se séparer. Mais le monde est petit et nos chemins se recroiseront.
Et je les aime bordel, si vous saviez. Après c'est moi et mon syndrome d'attachement immédiat et infini aussi. Il y a quelques temps, je pensais que c'était une bonne chose que ça se finisse, je ne me sentais pas toujours bien à la maison, pas toujours à ma place. Mais tout s'est remis en place tout seul, je ne blâme que moi pour ce passage à vide et j'ai réalisé comme j'avais tort, comme on s'aime tous.
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