3 semaines. Comme si ça venait de me sauter à la gorge. Mon cœur s'emballe, ma respiration se bloque, allez petit début de crise d'angoisse, ça faisait longtemps !
Dans 3 semaines, je quitte tout putain.
samedi 30 janvier 2016
lundi 25 janvier 2016
27 jours
27 jours et je monterai dans l'avion pour le bout du monde.
Ca a toujours paru si lointain, même décision prise, même sachant que j'avais mon visa, mon billet d'avion... Maintenant je compte le temps qu'il me reste et j'angoisse.
J'ai vendu ma batterie aujourd'hui. L'impression d'abandonner un rêve pour en poursuivre un autre et ça m'a brisé le cœur. Je sais qu'un jour, j'y reviendrai. Chaque chose en son temps.
Si l'on met de côté le manque de ma famille et de mes amis, j'ai hâte. Déjà parce que cette situation d'attente me gonfle depuis le premier jour. Ensuite parce que j'ai l'impression que je vais tout reprendre à zéro et j'aime bien cette idée. Tout faire à ma façon, seule, sans personne qui me connaisse pour juger. Être qui je veux sans que ça choque personne. Être seule maître du navire. Moi.
J'ai passé 27 ans à vouloir faire plaisir, toujours, faire de mon mieux pour tout le monde avant de penser à ce que je voulais et arrivé le moment d'essayer de penser à moi, j'ai toujours fait les choses maladroitement, n'importe comment, presque en cachette parce que je ne sais pas assumer mes choix et mes envies si j'ai peur qu'ils ne plaisent pas, d'avoir des commentaires désagréables, d'être jugée...
Je veux imaginer que là-bas je pourrai me recréer plus forte que ça. Puiser quelque part la confiance d'être moi-même sans barrière, me tenir la tête haute et ne plus avoir peur qu'on ne m'apprécie pas comme je suis.
Je peux m'imaginer tout ce que je veux, je sais que ça n'y ressemblera pas mais tant que c'est pour le mieux, je prendrai ce qui se présentera.
Ca a toujours paru si lointain, même décision prise, même sachant que j'avais mon visa, mon billet d'avion... Maintenant je compte le temps qu'il me reste et j'angoisse.
J'ai vendu ma batterie aujourd'hui. L'impression d'abandonner un rêve pour en poursuivre un autre et ça m'a brisé le cœur. Je sais qu'un jour, j'y reviendrai. Chaque chose en son temps.
Si l'on met de côté le manque de ma famille et de mes amis, j'ai hâte. Déjà parce que cette situation d'attente me gonfle depuis le premier jour. Ensuite parce que j'ai l'impression que je vais tout reprendre à zéro et j'aime bien cette idée. Tout faire à ma façon, seule, sans personne qui me connaisse pour juger. Être qui je veux sans que ça choque personne. Être seule maître du navire. Moi.
J'ai passé 27 ans à vouloir faire plaisir, toujours, faire de mon mieux pour tout le monde avant de penser à ce que je voulais et arrivé le moment d'essayer de penser à moi, j'ai toujours fait les choses maladroitement, n'importe comment, presque en cachette parce que je ne sais pas assumer mes choix et mes envies si j'ai peur qu'ils ne plaisent pas, d'avoir des commentaires désagréables, d'être jugée...
Je veux imaginer que là-bas je pourrai me recréer plus forte que ça. Puiser quelque part la confiance d'être moi-même sans barrière, me tenir la tête haute et ne plus avoir peur qu'on ne m'apprécie pas comme je suis.
Je peux m'imaginer tout ce que je veux, je sais que ça n'y ressemblera pas mais tant que c'est pour le mieux, je prendrai ce qui se présentera.
(écrit pour le concours pvtistes.net en septembre)
Pendant mon PVT, je rêve de ?
Pendant mon PVT, je rêve de ?
Pourquoi je veux aller en Australie après tout
? Pourquoi ce pays m’obsède depuis 4 ans ? On m’y a poussé aussi, entre mon
père qui me parlait toujours de ces enquêtes disant que l’Australie était le
nouvel El Dorado, que les gens étaient heureux, que les jeunes trouvaient du
travail et que je devrais y aller et ma grand-mère qui habite à coté, en
Nouvelle-Calédonie.
Au final, Australie, Canada, Guatemala, peu importe tant que je vois du paysage. Tant que je quitte mon quotidien dans lequel je m’étais enfermée et dont je me plaignais. Mon rêve c’est de vivre avec mon sac à dos, surtout ne pas rentrer dans la norme, fuir le travail de bureau, fuir la petite vie tranquille et ennuyeuse. Voyager, rencontrer, fuir. Je n’ai jamais su rester en place. C’est la faute de maman ça, déménager tous les 2 ans, ne pas avoir de racines, la maison de mon enfance n’existe pas, il y en a eu trop. Alors est-ce que c’était ancré en moi ou est ce l’habitude qui est restée ? Changer, souvent. Paris, Munich, Strasbourg et maintenant Melbourne jusqu’à ce que je croise quelqu’un qui me dise « Je vais à Cairns, tu viens ? » ou ailleurs et sauter dans un van. Je n’ai jamais su me poser, je ne sais pas si c’est un défaut. Je veux tout voir et tout faire, j’ai l’impression d’avoir une date de péremption, comme dans le rayon promo au super marché « -30%, DLC courte » j’ai ‘impression que je dois vivre vite, tout faire au plus vite parce que si j’attends je vais finir enfermée dans une vie et des engagements qui me font peur, que ma vie sera finie et que le temps qu’il me restera ne servira qu’à regretter de n’avoir pas fait tout ce que je voulais. Je sais bien que c’est faux, ça n’a aucun sens, j’ai toute la vie comme on dit. Oui mais si ? Si demain je tombe gravement malade ou si je me fais renverser par une voiture ? Je veux voir le monde, j’ai toujours été passionnée par cette image du sac au dos, de se poser ici et là suivant les envies et les projets, ne pas faire de plans, ça ne sert à rien ils changent toujours ! Je veux comprendre le monde, les cultures, apprendre toutes les langues, partager, aider, tout apprendre ! Je veux rouler des kilomètres, voir des couchers de soleil sur la mer, dans le désert, derrière les buildings, dans un champ, comparer les étoiles des 4 coins du monde. Depuis toute petite je vis entourée de livres, d’images du monde, je ne veux plus les images maintenant, je veux tout voir de mes propres yeux. Expérimenter la vie partout, tous les jobs, tous les moyens de transports, tous les modes de vie. 1 an, 2 ans, 10ans, je parcourrai le monde jusqu’à être rassasiée. Alors pourquoi l’Australie ? Parce que je voulais partir loin, je crois. Quitte à changer, aller le plus loin possible, comme si la destination était irréelle tant elle semble inaccessible. Tout ce que j’entends c’est que je suis courageuse de partir, de tout quitter, mais ne vous méprenez pas, j’ai la trouille de ma vie ! J’ai quitté mon job, mon appart, ma ville pour me réinstaller chez mon père et préparer mon voyage qui aura lieu dans moins de 5 mois maintenant. J’ai quasiment tout quitté et effectivement c’était très courageux parce qu’il est difficile et triste de se retrouver comme ca projetée en arrière, de retour dans la famille que l’on va aussi bientôt quitter, loin de son quotidien, de sa vie. Alors je n’ose imaginer à quel point il sera courageux de monter dans l’avion direction Melbourne, à quel point il sera courageux de sortir de l’aéroport de me dire « Je fais quoi maintenant ? ».
Pendant mon PVT, je veux vivre.
Au final, Australie, Canada, Guatemala, peu importe tant que je vois du paysage. Tant que je quitte mon quotidien dans lequel je m’étais enfermée et dont je me plaignais. Mon rêve c’est de vivre avec mon sac à dos, surtout ne pas rentrer dans la norme, fuir le travail de bureau, fuir la petite vie tranquille et ennuyeuse. Voyager, rencontrer, fuir. Je n’ai jamais su rester en place. C’est la faute de maman ça, déménager tous les 2 ans, ne pas avoir de racines, la maison de mon enfance n’existe pas, il y en a eu trop. Alors est-ce que c’était ancré en moi ou est ce l’habitude qui est restée ? Changer, souvent. Paris, Munich, Strasbourg et maintenant Melbourne jusqu’à ce que je croise quelqu’un qui me dise « Je vais à Cairns, tu viens ? » ou ailleurs et sauter dans un van. Je n’ai jamais su me poser, je ne sais pas si c’est un défaut. Je veux tout voir et tout faire, j’ai l’impression d’avoir une date de péremption, comme dans le rayon promo au super marché « -30%, DLC courte » j’ai ‘impression que je dois vivre vite, tout faire au plus vite parce que si j’attends je vais finir enfermée dans une vie et des engagements qui me font peur, que ma vie sera finie et que le temps qu’il me restera ne servira qu’à regretter de n’avoir pas fait tout ce que je voulais. Je sais bien que c’est faux, ça n’a aucun sens, j’ai toute la vie comme on dit. Oui mais si ? Si demain je tombe gravement malade ou si je me fais renverser par une voiture ? Je veux voir le monde, j’ai toujours été passionnée par cette image du sac au dos, de se poser ici et là suivant les envies et les projets, ne pas faire de plans, ça ne sert à rien ils changent toujours ! Je veux comprendre le monde, les cultures, apprendre toutes les langues, partager, aider, tout apprendre ! Je veux rouler des kilomètres, voir des couchers de soleil sur la mer, dans le désert, derrière les buildings, dans un champ, comparer les étoiles des 4 coins du monde. Depuis toute petite je vis entourée de livres, d’images du monde, je ne veux plus les images maintenant, je veux tout voir de mes propres yeux. Expérimenter la vie partout, tous les jobs, tous les moyens de transports, tous les modes de vie. 1 an, 2 ans, 10ans, je parcourrai le monde jusqu’à être rassasiée. Alors pourquoi l’Australie ? Parce que je voulais partir loin, je crois. Quitte à changer, aller le plus loin possible, comme si la destination était irréelle tant elle semble inaccessible. Tout ce que j’entends c’est que je suis courageuse de partir, de tout quitter, mais ne vous méprenez pas, j’ai la trouille de ma vie ! J’ai quitté mon job, mon appart, ma ville pour me réinstaller chez mon père et préparer mon voyage qui aura lieu dans moins de 5 mois maintenant. J’ai quasiment tout quitté et effectivement c’était très courageux parce qu’il est difficile et triste de se retrouver comme ca projetée en arrière, de retour dans la famille que l’on va aussi bientôt quitter, loin de son quotidien, de sa vie. Alors je n’ose imaginer à quel point il sera courageux de monter dans l’avion direction Melbourne, à quel point il sera courageux de sortir de l’aéroport de me dire « Je fais quoi maintenant ? ».
Pendant mon PVT, je veux vivre.
Inscription à :
Commentaires (Atom)